Éditions Bernard Grasset
La publicité dans le journal concernant le nouveau roman de J.K. Rowling affirme que l'auteur garde le meilleur pour la fin. Et c'est malheureusement vrai. Le chemin est très ardu pour se rendre au dénouement de ce livre de 680 pages, première histoire post-Harry Potter de Rowling mais surtout premier roman pour adultes de celle-ci. À trop vouloir se détacher de son célèbre personnage, l'auteur perd de sa saveur et lorgne un genre qui ne lui va pas du tout.
Barry Fairbrother décède subitement et laisse ainsi son poste de conseiller paroissial libre alors que d'importantes décisions sont à prendre. On suit donc la réaction des habitants de Pagford suite à ce décès et les répercussions de cette mort sur la petite bourgade anglaise.
Je n'avais pas de grandes attentes face à ce nouveau J.K. Rowling, les critiques étant, disons, plutôt mitigées mais je ne m'attendais pas à être autant déçue, tellement que j'en ai presque abandonné la lecture à plusieurs reprises. Les personnages sont très peu sympathiques (et ils sont nombreux), l'intro du roman est difficile à suivre, l'auteur nous présentant plusieurs personnes toutes interreliées et, clairement, les évènements sont assez peu intéressants. De plus, Rowling parle parfois de sexe de manière malhabile et vulgaire, sans aucune nécessité. Roman adulte ne veux absolument pas dire qu'il est obligatoire d'utiliser du langage grossier. En tant qu'écrivaine bien établie, J.K. aurait dû suivre son instinct et non pas essayer d'entrer dans un moule qui ne lui convient pas. Je parle ici en tant que lectrice capable de dévorer une brique de 700 pages en moins de 3 jours et qui a littéralement adoré les aventures d'Harry Potter: J.K. Rowling a tellement voulu quitter rapidement l'ombre du magicien qu'elle en a perdu son chemin. Et la publicité avait raison. La fin, dans le sens de terminer finalement le livre, est ce qu'il y a de meilleur.
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