samedi 29 décembre 2012

Charlaine Harris: Si douce sera la mort

Flammarion Québec

Si douce sera la mort est le tout premier roman de Charlaine Harris paru en 1981 et réédité en français suite au succès phénoménale de la série  La communauté du sud mettant en vedette Sookie Stackhouse. Je ne savais pas lors de ma lecture que ce livre avait plus de 30 ans et je ne m'en serais jamais douté tant les thèmes chers à Harris sont présents. En fait, toutes les histoires de l'auteur sont basées sur le même canevas de base: une jeune femme ayant vécu des moments tragiques qui ont bouleversé sa vie prend son destin en main par la force de  son caractère, même si elle se retrouve ainsi marginalisée. Elle aura une relation torride avec l'homme fort du coin et tout cela alors qu'une enquête policière a lieu. Ajoutez à celà des éléments surnaturels et vous êtes dans une aventure de Sookie ou de Harper Connelly.

Dans ce roman, on découvre Catherine Linton, jeune journaliste dont les riches parents viennent tout juste de mourir. Un jour qu'elle s'entraîne au tir dans les champs de coton familiaux, elle trouve le corps de l'assistante de son père dans une petite cabane. La communauté de Lowfield sera ébranlée, ce meutre mettant à jour plusieurs petits secrets des habitants de cette ville.

Rien de neuf donc, sinon le plaisir de découvrir la première oeuvre d'une écrivaine à succès. Le roman a quand même quelques petits défauts: redondance dans le texte, scénario très mince et personnages peu développés. Mais le style de Charlaine Harris qui a fait sa renommée est déjà présent et la deuxième partie du livre est plus touffue et maîtrisée. De plus, on peut apprécier l'évolution de l'auteur. Ici, la seule caractéristique du futur amant est de fumer la pipe et la relation n'est pas consommée durant la lecture...On est très loin du flamboyant Éric Northman, le vampire/viking qui a enflammé notre imaginaire et prit d'assaut le petit écran sous les traits d'Alexander Skarsgard. Un bon premier roman qui se lit fort rapidement.



mercredi 12 décembre 2012

Camilla Läckberg: La sirène


 
Actes noirs, Actes sud

Camilla Läckberg nous offre avec la sirène le sixième tome des enquêtes de Erica Falk et Patrick Hedström dans la petite ville suédoise de Fjällbacka. Moins complexes que celles d'autres auteurs scandinaves tels qu'Arnaldur Indridason ou  Jo Nesbo, les histoires de Lackberg sont très bien écrites et ses romans se lisent à la vitesse grand V. Romancière très populaire, elle nous offre environ une fois l'an un nouveau livre, toujours très attendu par ses fans et jusqu'à maintenant je n'ai pas été déçue. Le couple au coeur des récits est très sympathique et plutôt normal quand on le compare aux héros policiers traditionnels plutôt portés sur la bouteille et les états d'âme.

Dans La sirène, Christian,un ami écrivain d'Erica, reçoit par la poste des propos malveillants alors que son premier livre est publié. Patrick quand à lui est à la recherche d'un père de famille disparu sans laissé de trace. Celui-ci était un ami de Christian et le policier se demande si les deux évènements sont reliés. Erica est enceinte de jumeaux, a de la difficulté à se déplacer et à vaquer à ses occupations, soutenue par sa soeur enceinte elle aussi. Alors qu'un corps est découvert, un autre homme reçoit des lettres anonymes et Patrick devra enquêter tout en prenant soin de sa petite famille.

Je suis une fan de polars scandinaves et Camilla Läckberg comble mon besoin de romans plus simples et bien construits avec une écriture de qualité. On sent que l'auteur respecte ses lecteurs et que malgré son rythme d'écriture elle tient mordicus à nous offrir un bon produit. Seul bémol de ce livre: il nous offre une fin ouverte et l'on doit attendre le prochain roman pour connaître certains évènements clés. Le dernier Nesbo nous jouait le même tour et je crois qu'il n'est vraiment pas nécessaire de tirer ce genre de ficelle quand on est un romancier bien établi avec un lectorat fidèle. Les ''cliffhangers'' de ce style n'ont pas vraiment leur place dans la littérature, même populaire, puisque le lecteur est pris en otage et qu'il doit attendre une année (et même plus) pour connaître le destin des personnages. Malgré cela, La sirène est un excellent polar. Ne reste plus qu'à attendre la prochaine publication de Camilla Läckberg pour satisfaire notre curiosité...



vendredi 7 décembre 2012

J.K. Rowling: Une place à prendre

Éditions Bernard Grasset
La publicité dans le journal concernant le nouveau roman de J.K. Rowling affirme que l'auteur garde le meilleur pour la fin. Et c'est malheureusement vrai. Le chemin est très ardu pour se rendre au dénouement de ce livre de 680 pages, première histoire post-Harry Potter de Rowling mais surtout premier roman pour adultes de celle-ci. À trop vouloir se détacher de son célèbre personnage, l'auteur perd de sa saveur et lorgne un genre qui ne lui va pas du tout.
 
Barry Fairbrother décède subitement et laisse ainsi son poste de conseiller paroissial libre alors que d'importantes décisions sont à prendre. On suit donc la réaction des habitants de Pagford suite à ce décès et les répercussions de cette mort sur la petite bourgade anglaise.
 
Je n'avais pas de grandes attentes face à ce nouveau J.K. Rowling, les critiques étant, disons, plutôt mitigées mais je ne m'attendais pas à être autant déçue, tellement que j'en ai presque abandonné la lecture à plusieurs reprises. Les personnages sont très peu sympathiques (et ils sont nombreux), l'intro du roman est difficile à suivre, l'auteur nous présentant plusieurs personnes toutes interreliées et, clairement, les évènements sont assez peu intéressants. De plus, Rowling parle parfois de sexe de manière malhabile et vulgaire, sans aucune nécessité. Roman adulte ne veux absolument pas dire qu'il est obligatoire d'utiliser du langage grossier. En tant qu'écrivaine bien établie, J.K. aurait dû suivre son instinct et non pas essayer d'entrer dans un moule qui ne lui convient pas. Je parle ici en tant que lectrice capable de dévorer une brique de 700 pages en moins de 3 jours et qui a littéralement adoré les aventures d'Harry Potter: J.K. Rowling a tellement voulu quitter rapidement l'ombre du magicien qu'elle en a perdu son chemin. Et la publicité avait raison. La fin, dans le sens de terminer finalement le livre, est ce qu'il y a de meilleur.
 
 
 
 
 
 
 
 

mardi 4 décembre 2012

Musique gratuite durant le temps des fêtes

 
 
 
Bonne nouvelle en cette période des fêtes. Dare to care records & Grosse boîte offre une compilation gratuite de 13 chansons de ses artistes. Sous ce lien http://promodaretocare.bandcamp.com/ , vous pourrez télécharger  Coeur de pirate, Fanny Bloom, Socalled, Jean Leloup et plusieurs autres. Personnellement, j'écoute en boucle depuis deux jours la superbe La journée qui s'en vient est flambant neuve de Avec pas d'casque. Quel beau cadeau pour les amoureux de la musique!

Autre présent, mais vous trouverez celui-ci dans votre boîte mail le 25 décembre, Liste de Noël poulet neige offre pour la troisième année de commander sans frais des albums de plusieurs styles venant de pays différents. Sous ce lien http://www.listedenoel.info/ vous trouverez vraiment un peu de tout, neuf comme vieux. Domlebo (anciennement des Cowboys fringants), Les Breastfeeders, Les marmottes aplaties, Léopold Z, Pierre Fortin (qui fait partie de Les Dales Hawerchuck, Gros mené et Galaxie) et plein d'autres noms sont dans la liste d'albums que vous pouvez vous procurer gratuitement. Vous pouvez par contre offrir une contribution à la fin de l'exercice si le coeur vous en dit. J'ai opté pour une quarantaine d'albums, passant de la musique juive punk à du rockabilly. Disons que j'ai eu beaucoup de plaisir à magasiner sur ce site, des extraits audios étant offerts pour plusieurs articles. Allez y faire un tour et vous vour réveillerez le 25 au matin avec de la super musique en banque!

mercredi 28 novembre 2012

La muraille de lave-Arnaldur Indridason

Copyright Éditions Métailié

Arnaldur Indridason est un auteur islandais et il écrit majoritairement des polars. Son personnage de prédilection est le commissaire Erlendur, homme grognon qui entretient difficilement des liens avec sa fille toxicomane. Celui-ci est secondé dans ses enquêtes par son adjointe Elinborg et le jeune policier Sigurdur Oli. Indridason a remporté plusieurs prix pour ses romans depuis ses débuts et ça se comprend. Son univers est dense, ses personnages sympathiques malgré leurs travers et en plus son héros principale n'est pas alcoolique(fait assez rare dans les polars). Bref, j'adore ses livres et je suis toujours contente d'en avoir un nouveau à me mettre sous la dent.

Dans La muraille de lave, Erlendur a prit congé afin de retourner sur les lieux de son enfance, endroit où son frère a disparu. C'est donc une enquête de Sigurdur Oli que nous lirons et celui-ci n'a pas les qualités ni l'expérience de son prédécesseur. C'est d'ailleurs en voulant aider un ami de manière non officielle qu'il découvrira le corps d'une jeune femme assassinée à l'aide un bâton de baseball. Celle-ci faisait chanter les gens avec des photos prises lors de soirées échangistes. Sigurdur Oli tentera de cacher la raison de sa présence sur les lieux du crime afin de protéger son copain mais ses mensonges seront vite découverts par ses supérieurs. En parallèle, un homme enlève un vieillard et le séquestre, l'ayant reconnu comme étant celui qui abusait de lui alors qu'il était enfant.

La muraille de lave est un Indridason mineur, le jeune enquêteur au centre de l'intrigue n'ayant pas l'étoffe d'Erlendur. De plus, son caractère snob et sa propension à n'en faire qu'à sa tête le rendent antipathique. Quand à sa vie amoureuse et ses remords face à ses parents, on ne s'y intéresse pas vraiment. Bizarre mais on dirait que l'absence d'Erlendur enlève de l'humanité au récit. Vivement le retour du commissaire! Si vous voulez découvrir l'univers de cet auteur qui normalement écrit d'excellents romans, je vous conseille de commencer avec La cité des jarres qui a entre autres reçu le prix clé de verre du roman noir scandinave. Un film a été tiré de ce livre et vous pouvez facilement le louer sur le net.

mardi 20 novembre 2012

Phantom de Jo Nesbo

Copyright Editions Knopf Canada

Jo Nesbo est un auteur norvégien et il écrit de fabuleux polars mettant en vedette le grand policier Harry Hole. Le premier livre que j'ai lu de lui, c'était Le léopard et devant la dureté des premières pages j'ai presque refermé le roman pour ne plus jamais l'ouvrir. J'avais entendu de belles choses à propos de cet écrivain et j'ai finalement décidé de persévérer dans ma lecture. Excellente décision que j'ai prise puisque le policier alcoolique(un autre!) trône avec Kurt Wallender (Henning Mankell) au top de mes personnages littéraires préférés.

Dans Phantom, on retrouve Harry Hole 3 ans après la fin de l'histoire du livre Le léopard. Harry revient au pays, est toujours célibataire et ne consomme plus de Jim Beans ni d'autres alcools. Il a l'intention de réouvrir une enquête même s'il n'est plus policier, et pour cause: Oleg le fils de Rachel, l'unique grand amour de Hole, a été arrêté pour meurtre. Au même moment, un trafiquant inconnu fait main basse sur le marché de la drogue à Oslo. Les chemins du ''Phantom'' et de Harry Hole se croiseront et nul n'en sortira gagnant.

Les romans de Jo Nesbo sont toujours denses et intenses et Phantom ne fait pas exception à cette règle. J'ai pris quelques jours de recul avant d'écrire cette critique afin de décolérer contre l'auteur qui nous laisse non seulement devant une fin ouverte, ce qui n'est pas dans ses habitudes, mais en plus prendra le temps d'écrire un roman qui n'est pas de la série Hole avant de nous donner la réponse...Sachez que les livres de Nesbo sont très violents, on ne fait pas  dans la dentelle ici même si le héros est amoureux. Phantom est pour moi un des romans les moins réussis du norvégien, mais comme les polars de Jo Nesbo sont carrément dans une classe à part, vous aurez quand même de la lecture de qualité entre les mains. Le problème de cette histoire c'est qu'elle est un peu trop longue, l'auteur explore toutes les possibilités de suspects et évidemment ce n'est jamais le bon. De plus, Harry subit encore de nombreuses blessures. Quand on pense à ce qui lui est arrivé dans le roman précédent, on se demande ce que le visage d'un seul homme peut supporter avant de tomber en pièces. En fait, on dirait que Nesbo a voulu en mettre plus que ce que le client lui demande, peut-être afin de se faire pardonner la fin boiteuse...Si vous voulez entrer dans l'univers glauque de l'inspecteur Hole, commencez par The bat (L'homme chauve-souris) qui a d'ailleurs gagné plusieurs prix. Vous voudrez alors sûrement avoir sous la main toutes les autres aventures du super policier norvégien. Pour ma part, je vais me chercher demain Chasseurs de têtes, un autre Nesbo mais sans Harry Hole. Comme quoi je ne suis pas rancunière.


lundi 5 novembre 2012

L'exorciste et Carrie

Copyright Warner Bros

Désolée pour le délai concernant mon top 5 des meilleurs films d'horreur. Grippe oblige, j'ai du prendre du repos tout en continuant de vaquer à mes nombreuses obligations. Alors, en quatrième position, on retrouve le cultissime L'exorciste réalisé par William Friedkin. Le comportement d'une jeune fille change du tout au tout et sa mère, madame MacNeil, consulte de nombreux spécialistes afin de règler la situation. Mais l'adolescente est possédée et 2 prêtres lui viendront en aide afin de l'exorciser. La musique de Mike Oldfield, hypnotisante, sied parfaitement à ce classique de l'épouvante qui vous fera dresser les cheveux sur la tête. Linda Blair est excellente dans le rôle de la jeune Régine habitée par le démon. Et le père Karras, joué par Jason Miller, est un personnage puissant qui se remet en question, vivant, de son côté, des problèmes personnels. Et le diable en tirera profit...À voir absolument par tous les amateurs de frayeur.

 
 
Copyright United artists

C'est le film Carrie qui termine en cinquième position. Réalisé en 1976 par Brian De Palma et basé sur un roman de Stephen King (pour une deuxième fois dans ce top cinq), ce film nous raconte l'histoire de Carrie, souffre douleur de son école ayant des pouvoirs de télékinésie. Élevée par une mère dévote à l'extrême, la jeune femme se rebellera à l'aube de son bal des finissants. Mais c'est sans compter sur la méchanceté des ados de son école qui pousseront leurs blagues un peu trop loin, alors que l'étrange pouvoir de Carrie prend de l'ampleur...Sissi Spacek est fabuleuse dans le rôle de cette ado perturbée. C'est sanglant, effrayant et méchant et ça marche! Une suite fort peu convaincante est sortie en 1999 Carrie2:La haine et un remake sortira en 2013. Bien hâte de voir ce que ça va donner...

lundi 29 octobre 2012

The Shining

Copyrighy Warner Bros

Je continue mon décompte de mes films d'horreur préférés et en troisième position, on retrouve The Shining réalisé par Stanley Kubrick et adapté du roman de Stephen King du même nom. Jack Nicholson y joue Jack Torrance, un homme qui accepte de devenir gardien d'un hôtel fermé pour l'hiver dans les montagnes du Colorado. Il espère ainsi trouver la quiétude pour écrire son roman. Sa femme Wendy et son fils Danny sont aussi du voyage. Danny rencontre le cuisinier Halloran et découvre que tout comme lui, l'homme a le don de télépathie. La famille est mise au courant qu'un homme a assassiné sa femme et ses enfants dans l'hôtel quelques années plus tôt, ce qui ne les empêche pas de rester pour la saison froide. Mais plus les jours passent et plus le comportement de Jack change, celui-ci sombrant lentement dans une folie meurtrière.

Stanley Kubrick réalise ici un chef d'oeuvre cinématographique. On ressent pleinement l'oppression qui augmente alors que les éléments font rage à l'extérieur et que la famille est de plus en plus isolée du reste du monde. Jack Nicholson est au top de sa forme alors que son personnage perd pied avec la réalité. Shelley Duvall, surtout connue pour le film Popeye dans lequel elle jouait Olive, est absolument fabuleuse dans le rôle de Wendy qui doit protéger son fils dans cet endroit gigantesque alors que son mari se transforme en agresseur. Plusieurs scènes d'anthologie sont tirées de ce film (redrum et les jumelles, Here's Johnny) et les références à ce long métrage sont légions dans la culture populaire (voir la fiche wikipédia du film pour en connaître quelques unes). À voir absolument.





dimanche 28 octobre 2012

Amityville: La maison du diable

Copyright Metro Goldwin Mayer

Comme l'halloween arrive à grands pas, j'ai décidé de vous parler de mes cinq films d'horreur préférés. J'ai déjà écrit un texte, Classique de l'horreur, sur ce qui est pour moi un des meilleurs films de ce genre, The Omen. Au numéro deux de mon classement se trouve The Amityville horror (Amityville: La maison du diable) sorti en 1979 (pas le remake de 2005 avec Ryan Reynolds, mon dieu, non!!!) et réalisé par Stuart Rosenberg d'après le roman de Jay Anson. Ce long métrage m'a fait faire des cauchemars récurrents, la scène de la cave m'ayant littéralement traumatisé durant mon enfance. Évidemment, je le regarde aujourd'hui avec des yeux d'adulte et je le trouve un peu moins effrayant, mais à peine. Je vous l'ai déjà souligné, je préfère les suspenses psychologiques au gros gore dégoulinant. Et on est servi avec Amityville...

Georges et Kathy Lutz achètent une maison à rabais sans savoir que quelques années plus tôt s'y est déroulé des incidents tragiques. Le comportement du père de famille changera graduellement, celui-ci devenant une menace pour son entourage tandis que des évènements horrifiants se produisent dans la demeure. Selon le livre de Jay Anson, l'histoire serait basée sur des faits réels qui auraient prit  place en 1975... À faire dresser les cheveux sur la tête!

Dans le rôle de George, on retrouve un tout jeune James Brolin (mari de Barbra Streisand et père de l'acteur Josh Brolin). Son frère joue d'ailleurs son double démoniaque dans la fameuse scène du sous sol. Margot Kidder, dans le rôle de Kathy, réussit même à faire oublier la Lois Lane de Superman. Un excellent film qu'il fait bon revisiter. Demain, la position suivante dans ma liste de l'horreur.

Collaborations

Je vous ai déjà dit que j'étais nouvellement critique films et musique pour 2 sites web. Voici donc les liens pour lire mes articles. Cherchez sous le nom Julie Montpetit et vous me trouverez sur cinemaniax.net et dans la section musique ou cinéma sur lpsn.ca .

mardi 23 octobre 2012

Lisa Leblanc et Hits of the fifties

Je sais, je m'y prends tard, l'album de Lisa Leblanc est sorti depuis très longtemps. Mais je n'avais pas réussi à l'avoir entre les mains avant. J'ai vraiment eu un gros coup de coeur pour cette fille du Nouveau-Brunswick. En fait, je n'ai pas embarqué au début avec Ma vie c'est d'la marde, son premier single, même si c'est clairement un vers d'oreilles et un défouloir incroyable. C'est avec la magnifique Kraft Dinner que j'ai craqué, poésie à fleur de peau qui vient me chercher les tripes chaque fois que je l'écoute. Cerveau ramolli et J'pas un cowboy roulent en boucle dans mon ipod...J'aime son folk rock à la sauce féminine, je me reconnais dans la majorité de ses textes, dans son langage (elle c'est le chiac mais moi je pratique le joual avec passion dans mon quotidien)...Un excellent album que je mettrais sans hésiter dans mon 10 de cette année.



Hits of the fifties

Je me suis fait un petit plaisir aujourd'hui en faisant mon épicerie. J'ai remarqué une compilations des meilleures chansons des années 50 à un prix dérisoire. À prime à bord, je doutais de la qualité des enregistrements mais devant les grands noms de la musique cités sur la pochette et le volumineux nombre de titres (54 chansons sur 3 cd), je me suis laissé tenter. Et je ne regrette absolument pas mon achat. Des enregistrements originaux de Chuck Berry, Little Richards, Pat Boone, Marylin Monroe, Carl Perkins, Elvis Presley, Jerry Lee Lewis et bien d'autres, des classiques du rock n'roll qui donnent envie de se déhancher jusqu'à épuisement. Et tout ça pour 5 malheureux dollars. Une aubaine qui a fait ma journée. À utiliser durant vos soirées du temps des fêtes pour faire lever le party et briser le cycle maudit des chansons de Noël.

 
 
 
 
 

lundi 22 octobre 2012

Bernard Adamus N° 2


L'impression de se retrouver dans un saloon ou dans le désert, ou sur la route...L'album N° 2 de Bernard Adamus est clairement blues mais dans des styles différents, comme si chaque chanson avait une vie propre, indépendante de la précédente ou de la suivante, country, jazz, rock n'roll old style. Et toujours le blues qui lie chaque élément. La poésie en joual du chanteur portée par sa voix cassée et rugue et pourtant puissante. Les tounes tristes qui sentent la peine d'amour et le morne hiver (Fulton Road, Le scotch goûte le vent). Pas de hit radio comme le fut Brun (la couleur de l'amour) sur son premier album. Je pense à Plume durant l'écoute de Entre ici pis chez vous. C'est loin d'être joyeux et ça fait parfois mal. Mais la beauté se retrouve parfois dans la noirceur. Et c'est le cas ici avec Bernard Adamus, alors qu'on voyage avec lui vers un saloon, un désert, sur une route... À éviter les jours de déprime.

dimanche 21 octobre 2012

Magic Mike de Steven Soderbergh: panne de courant

Copyright Warner Bros. Pictures

Vu les longs métrages précédents de Steven Soderbergh, je m'attendais à ce que Magic Mike soit une étude sociale sur le sujet des strip-teaseurs masculins ou dans le pire des cas, une comédie acide mais intelligente. Même un film de filles bien réussi m'aurait satisfaite mais il semble que le réalisateur américain ait décidé de jouer de paresse sur ce coup-ci. Pourtant, tous les ingrédients pour faire un bon divertissement étaient réunis: des acteurs populaires à la plastique parfaite (Matthew McConaughey et Channing Tatum) ainsi que des seconds rôles tenus par des comédiens très présents à la télé  (Joe Manganiello, le loup-garou de True Blood, Matthew Borner que l'on peut voir dans FBI: Flic et escroc sur Séries+, Adam Rodriguez de CSI Miami sur CBS), sans compter la présence de Soderbergh à la tête du projet. On a plutôt droit à un scénario convenu et déjà vu qui ne lève jamais ( jeu de mots...).

Mike (Tatum), travailleur de la construction le jour, strip-teaseur la nuit et entrepreneur dans l'âme, prend sous son aile Adam, un fougueux jeune homme qui ne désire pas entrer dans le moule. Suite à une faiblesse d'un des danseurs, Dallas (McConaughey) engage Adam qui deviendra Le Kid sur scène. Mais la soeur du Kid ne voit pas d'un bon oeil la nouvelle carrière de son petit frère et le mode de vie qui va avec.

Que Channing Tatum soit le personnage principal de ce film est totalement incompréhensible. Bien sûr, il a le physique de l'emploi mais le charisme au niveau zéro. À côté de lui, Matthew McConaughey, dans la seule scène de strip-tease réussie du film, causerait une surcharge électrique à la ville de Montréal. Par contre, celui-ci cabotine dans son personnage de propriétaire de club. Il faut dire que le rôle n'a pas beaucoup de substance. Quand aux seconds rôles, ils sont clichés et mal utilisés. Les numéros de danse sont ordinaires, comme si les gars allaient à l'usine... Et on a ici des bombes masculines d'Hollywood pour l'amour!!! Même Joe Manganiello, l'hyper sexy et populaire être surnaturel de True Blood semble fade, ce qui en dit beaucoup sur le naufrage de l'exercice.

Quand à l'histoire d'amour entre Mike et la soeur d'Adam, on s'en fiche complètement. La bonne fille (Cody Horn) qui s'amourache du bad boy de service, on a déjà vu ça et 1000 fois mieux fait. Et Horn n'a pas la tâche facile, son personnage est aussi beige qu'un mur de cabinet de médecin. Un gâchis sur toute la ligne. Le film sort en DVD cette semaine mais ne payer pas plein prix pour le voir, ce serait trop cher.



lundi 15 octobre 2012

Intrusion de Natsuo Kirino, Le podcast sans nom et Reconstructed de DJ Shadow

Intrusion de Natsuo Kirino, Éditions du Seuil 2011

Je crois qu'Intrusion de Natsuo Kirino est son roman le plus difficile d'approche. Le fait est que tous ses livres le sont, à des degrés différents. L'auteur japonaise, qui a reçu de nombreux prix pour ses romans, nous emmènes dans les recoins les plus noirs de l'âme humaine en nous tenant la main, pas à pas, et le voyage n'est pas souvent de tout repos. Dans le style, Out et Monstrueux en sont le parfait exemple mais en valent vraiment le coup. Si on réussit à dépasser la mise en contexte touffue de ses romans, on découvre un univers très particulier mais sans jamais se sentir voyeur, ce qui fait la grande force de Kirino.

Dans Intrusion, une jeune auteur, Tamaki, part à la recherche de la maîtresse de l'écrivain Midorikawa, obsédée qu'elle est par cette femme magnifique qui est décrite dans l'autobiographie de son amant. Tamaki en fera le sujet de son prochain livre, sa quête la menant à la limite du réel et du fantasme. Moi qui suis rompue à son style littéraire, j'ai eu toute la difficulté du monde à continuer ma lecture. Entre un retour en arrière et un long  monologue, la mise en situation du livre est difficile à suivre, sans compter qu'il faut s'habituer aux nombreux noms japonais des personnages...Si vous voulez connaître l'univers de Natsuo Kirino, commencez plutôt par Disparitions ou Le vrai monde pour ensuite vous plonger dans Out et Monstrueux, beaucoup plus noirs.

Reconstructed de DJ Shadow:


DJ Shadow nous offre un best of de 25 de ses chansons de style abstract hip hop. Pionnier dans le genre, certains de ses titres sont composés uniquement de samples ( il possède une collection de plus de 60 000 disques) . Personnellement j'aime beaucoup. L'album commence fort avec son succès Midnight in a perfect world. Très ambiant et loundge. Pour les amateurs de cette musique.

Nouvelle collabaration:

Je collabore maintenant au site http://www.lpsn.ca/ ( Le podcast sans nom ) comme critique musique et cinéma. Donc beaucoup de travail ( et de plaisir ) pour moi. En plus d'avoir du nouveau contenu à vous partager. Que des bonnes nouvelles:)


                               
                                                             
                                                                                                                                                                                                                                                                                               
 
 
 
 
 

samedi 13 octobre 2012

Yann Perreau À genoux dans le désir


Ça commence comme un direct au coeur avec la sublime Vertigo de toi et ça se termine avec Au bord du petit lac avec femme fontaine sur la voix de Claude Péloquin. Entre les deux, la musique et la poésie se mélangent pour donner un album magnifique, probablement le plus beau de Yann Perreau. Le chanteur a ici retravaillé des textes inédits de Péloquin, grand poète québécois et auteur (il a écrit les paroles de Lindberg, le classique de Robert Charlebois et Louise Forestier) et les a mis en chansons. Accompagné sur chaque titre par des chanteuses d'ici et pas les moindres (Ariane Moffat, Marie-Pierre Arthur, Lisa Leblanc, Elisapie Isaac entre autres), Perreau nous offre un album touffu et riche au son rock, même un peu industriel et jazz avec une ambiance très années 70. Et l'impression d'être ailleurs, témoin de quelque chose qui nous dépasse...Et que dire de la poignante Qu'avez-vous fait de mon pays, minimaliste et pure qui m'a fait penser par moment à de la musique de films tziganes. Je pense que vous avez comprit que j'ai adoré cet album. En fait c'est pour partager ce genre de moment de bonheur que j'écris ce blogue. À écouter sans modération, en portant une attention particulière aux mots de Péloquin.

vendredi 12 octobre 2012

Ce que j'ai en réserve pour vous

Semaine très chargée pour moi. Je me plaignais de ne pas avoir de lecture et tout arrive maintenant en même temps. J'ai reçu le dernier Natsuo Kirino, Intrusion, et je devrais vous en parler d'ici à lundi. De plus, j'ai d'autres publications de ONLIT éditions sous la main. Et pour terminer, j'ai un Henning Mankell non policier qui m'attend, sans compter tous les romans que j'ai commandés à la bibliothèque publique...Je ne manquerai pas de contenu pour mes critiques littéraires.

La musique va maintenant prendre plus de place sur ce blogue et ça va commencer demain avec mon texte sur le nouvel album de Yann Perreau À genoux dans le désir et bien d'autres suivront. Je vais faire en sorte de vous écrire quotidiennement à partir de lundi. C'était donc un petit coucou pour vous signaler que je travaille fort pour avoir des trucs intéressants à vous partager. Tellement que je n'ai pas encore eu le temps de jetter un oeil sur mon deuxième coffret des Golden girls...;)

mardi 9 octobre 2012

Toison d'or , ONLIT EDITIONS

J'ai reçu quelques e-books de la part de la maison belge ONLIT EDITIONS. Pour tout vous dire, c'est seulement la deuxième fois que j'utilise ce format, étant tellement habituée à traîner mes livres partout. J'ai découvert un logiciel facile d'utilisation qui m'offre une grande qualité de lecture(calibre). J'étais  donc prête à plonger dans l'univers de la littérature numérique. Et j'ai commencé aujourd'hui, avec la nouvelle de Patrick Delperdange, Toison d'or.

Je ne suis pas très familière avec les textes érotiques,j'ai bien entendu lu des classiques du genre, Sade entre autres, mais disons que je suis en territoire presque inconnu. J'ai entendu parler de 50 shades of grey de E.L. James, c'est quand même assez difficile de passer à côté d'un si grand succès populaire, mais je ne me suis pas encore laissé tenté par ce roman. La sortie éminente des livres de James en français et l'engouement qui s'en suit m'y poussera peut-être... Pas de  meilleure façon de m'initier à ce style littéraire qu'en lisant Toison d'or, une nouvelle d'une quarantaine de pages qui parle d'un jeu érotique inhabituel entre Martin, stagiaire dans une librairie, et Carole, vendeuse dans ce même magasin.  On se laisse prendre à cette relation subite, inattendue pour Martin qui ne contrôle pas les évènements ni le désir intense qu'il éprouve pour l'aguicheuse Carole. Mais celui ou celle qui dirige la situation n'est pas qui l'on pense...

Toison d'or de Patrick Delperdange était déjà au neuvième rang de la littérature érotique sur Amazon le lendemain de sa sortie.  L'auteur a écrit un polar numérique (Mirador) et plusieurs autres oeuvres en format livre, passant de la littérature jeunesse aux romans noirs. Cette nouvelle est à lire pour les amateurs du genre ou les curieux. De plus, pas besoin de se cacher puisque le e-book est plus que discret sur le sujet de nos lectures...Un point de plus pour les livres numériques!

http://www.onlit.net/


Des projets pour mon blogue

Je travaille très fort afin d'avoir du contenu varié sur ce blogue. Et ça porte fruit. Je peux maintenant vous dire que je vais régulièrement faire des critiques de nouveautés musicales, québécoises ou autres. J'ai déjà en tête quelques titres mais je suis ouverte à vos suggestions. La première chronique devrait porter sur le nouvel album de Bernard Adamus. Et dans un tout autre ordre d'idées, demain je m'achète la saison 2 des The golden girls. Je vous en reparle:)


dimanche 7 octobre 2012

Littérature automnale, cinemaniax.net et Onlit

Je suis présentement bloquée, en attente de recevoir plein de livres dont j'ai hyper envie de vous parler. J'ai donc prit le taureau par les cornes et j'ai fait des demandes à de grandes maisons d'éditions afin de recevoir leurs nouveautés. J'espère avoir des réponses positives, j'ai besoin de matériel pour mon blogue et je veux vous entretenir sur ce qui se passe présentement dans le milieu littéraire. C'est certain que je pourrais vous parler de mes romans préférés, j'en ai tellement, mais il y a un grand nombre de livres de qualité qui sortent à l'automne et je veux vous faire profiter de mes appréciations.
Petite liste rapide des bouquins que j'attends d'ici quelques jours (semaines?).

Je vous ai déjà dit que j'adorais les polars scandinaves et je vais être servie d'ici peu. Le nouveau Jo Nesbo, auteur norvégien, est arrivé en anglais. Phantom est une nouvelle aventure de l'inspecteur Harry Hole. Les romans de Nesbo sont noirs, durs mais tellement complexes et intelligents que vous ne voudrez pas en arrêter la lecture. Arnaldur Indridason, venu d'Islande , à quand à lui écrit La muraille de lave avec en vedette Sigurdur Oli, l'adjoint du commissaire Erlendur dont on suivait les enquêtes dans ces premiers romans. J'attends toujours La sirène de la suédoise Camilla Läckberg dont je vous ai parlé dans un texte précédent et le nouveau J.K Rowling, et ce même si je m'y suis prise à l'avance pour les avoir. Je devrai prendre mon mal en patience... Par contre, je vais recevoir Intrusion, en anglais, de l'auteur japonaise Natsuo Kirino, sous peu . Coeurs sensibles s'abstenir. Disons qu'elle ne fait pas dans la dentelle, mais jamais avec sensationnalisme. Très dérangeant comme lecture mais un de mes grands coups de coeur littéraires.

En terminant, quelques bonnes nouvelles. Je suis maintenant critique cinéma pour le site http://www.cinemaniax.net/ . Vous pourrez donc y lire mes appréciations sur les nouveautés dvd/ blue-ray et films. De plus, je recevrai pour mon blogue les nouveautés e-books de la maison d'éditions http://www.onlit.net/. Et je jongle avec l'idée de transformer mon blogue en page web. De beaux projets qui , j'espère, vont vous intéresser:)

jeudi 4 octobre 2012

The golden girls saison 1 coffret 3 disques

Coffret 3 disques de The golden girls saison 1
 Je vous disais hier à quel point j'étais contente d'avoir en ma possession le coffret de la saison 1 de The golden girls et j'ai profité d'une soirée tranquille pour en faire le visionnement. Visuellement, la série vieillit mal, on est quand même en 1985. Mais pour tout le reste, c'est un pur bonheur que de retrouver ces personnages haut en couleurs.

3 femmes célibataires âgées dans la soixantaine habitent ensemble, ainsi que le mère de l'une d'elle: la grande Dorothy à l'humour cinglant, divorcée de Stan qui l'a quitté pour une autre beaucoup plus jeune, Rose, veuve depuis 15 ans, très  naïve et qui prend tout au premier degré, la sulfureuse Blanche, veuve elle aussi, qui a toujours besoin d'un homme et la petite Sophia, mamma italienne de Dorothy qui n'a vraiment pas la langue dans sa poche. À 4, elle vivront les aléas du célibat à un âge avancé et traverseront les moment difficiles unies par leur amitié.

The golden girls est un classique de la télé américaine qui dura 7 saisons. Montrer 4 femmes vieillissantes(sans chirurgie!)fortes et célibataires était encore possible à l'époque. Et c'est infiniment drôle, mais d'un humour daté qui ne passerait probablement plus sur nos écran aujourd'hui. Les répliques sont acides et dures, les gestes sont grossis et les regards aussi...Toute la bêtise de Rose (Betty White) se lit dans ses yeux, l'incrédulité de Dorothy (Bea Arthur) face à cette abysse de stupidité  aussi. Sophia (Estelle Getty) est FA-BU-LEU-SE avec son attitude de vieille maudite qui se promène avec sa sacoche même la nuit. Personnage le plus faible au niveau de l'humour, Blanche(Rue McClanahan) est imbue d'elle même et adore la gente masculine. Mais tout est crédible, et on s'attache à ses 4 dames qui essaient de reconstruire leur vie après un divorce ou le décès de leur conjoint.

Personnellement, j'ai une préférence pour Sophia. Elle fait partie de mon top 5 des meilleurs rôles féminins comiques à la télé (Roseanne de la série du même nom et sa soeur Jackie, jouées par Roseanne Barr et Laurie Metcalf sont placées au numéro 1). Estelle Getty est totalement hilarante. Avec elle, c'est presque toujours ''une phrase-un punch'' et c'est souvent ''dans les dents''. The golden girls est à voir absolument et je vais me faire un plaisir de me procurer les 6 autres saisons. Rires garantis.

mercredi 3 octobre 2012

Le nouveau Charlaine Harris: Lili Bard 3-Sombre célébration

Lily Bard 3-Sombre célébration par Charlaine Harris, Flammarion Québec 2012

Mercredi c'est jour d'épicerie pour moi et j'ai fait un détour dans la section DVD d'un grand magasin pour voir les nouveautés. J'ai eu l'excellente surprise de constater que les 7 saisons de la série The golden girls étaient sorties. Un peu plus et je faisais la gigue dans la rangée!!! Je connais les émissions par coeur et je ris toujours à gorge déployée en les regardant. Alors je me suis fait un (immense) plaisir en me procurant le coffret numéro un et bien sur j'achèterai tous les autres. Je vous en reparle demain!

J'ai eu la chance de mettre la main sur un deuxième livre de Charlaine Harris en une semaine. Il faut dire que malgré certaines répétitions, Harris nous sert toujours de la littérature populaire de qualité. Je suis donc passé de la serveuse Sookie aux nouvelles aventures de Lily Bard, la dernière héroïne en liste de Harris. Contrairement à Harper Connelly et Sookie Stackouse, Lily n'a aucun pouvoir surnaturel. Victime d'une agression sauvage quelques années auparavant, elle essaie de refaire sa vie dans la petite ville de Shakespeare en Arkansas, à 3 heures de route de l'endroit où elle a grandit et de sa famille. Adepte de la musculation et experte en karaté, Lily n'a plus l'intention d'être une proie facile face à un potentiel agresseur. Elle fait profil bas afin que personne ne connaisse ses mésaventures passées, ne voulant pas être une éternelle martyr face à ses concitoyens.

Évidemment, rien n'arrive jamais comme on le veut dans la vie et Bard sera confrontée à des meurtres dans les 2 premiers tomes de la série. Dans celui-ci, elle doit rendre visite à sa famille puisque sa soeur cadette se marie. Mais son petit ami Jack, détective privé de profession, viendra la rejoindre car il est sur la piste d'une petite fille enlevée 8 ans plus tôt. Et un des suspects est le futur beau-frère de Lily...Ok, le scénario de base est un peu simple. Mais que voulez-vous? Contrairement à Sookie, elle n'a pas d'amant vampire ET viking qui ressemble à s'y méprendre à Alexander Skarsgard. Alors il faut bien que la malchance la poursuive afin que Lili Bard, femme de ménage de son état, puisse nous montrer sa débrouillardise et sa combativité. Si on accepte la minceur de la prémice, on voudra  bien vite suivre les aventures de la jeune femme. Charlaine Harris crée de personnages féminins forts et sympathiques auxquels on s'attache facilement et on a envie de connaître les prochaines péripéties de ceux-ci. Ses romans se lisent comme du bonbon, normalement je prend moins de 2 jours pour les dévorer. À lire sans modération.








jeudi 27 septembre 2012

Law and order SVU,Grey's anatomy et Survivor.

Maintenant que les séries américaines ont reprit l'affiche, je vais devoir faire des choix déchirants concernant mes habitudes télévisuelles. Je fonctionne encore avec un vidéo, ce qui limite le nombre d'émissions que je peux enregistrer et de toute façon, je n'ai pas le temps de tout voir. Mais j'aime bien regarder mes classiques, même si certains d'entre eux ont perdu de leur charme au fils des saisons.

C'était la première de Law and order SVU hier sur NBC, avec un spécial de 2 heures. La saison dernière s'était terminée alors que le capitaine Cragen se réveillait au côté d'une prostituée assassinée, elle qui était un témoin clé dans une enquête de meurtre et de prostitution. Est-ce que l'unité spéciale des victimes pourrait survivre à la perte de son capitaine? Et surtout, est-ce que Cragen est tombé dans un piège? Disons que le retour de l'émission s'est fait sur une bonne note, sans longueur et avec un happy ending. Mais j'avoue m'ennuyer du personnage de Stabler joué par Christopher Meloni. J'ai un peu de difficulté à accrocher avec les nouveaux équipiers d'Olivia Benson (Mariska Hargitay). Je trouve que Dany Pino et Kelly Giddish (détective Nick Amaro et Amanda Rollins) surjouent et ça me fait décrocher des intrigues. Dommage.

Je n'ai pas eu le temps de regarder la première de CSI sur CTV mais je l'ai, bien sûr, enregistrée. Je me suis habitué à Ted Danson comme nouveau chef de l'équipe d'investigation et j'ai fait mon deuil de Grissom (William Petersen), moi qui espérais tant son retour. On ne peut pas tout avoir.

Ce soir, The big bang theory reprend l'antenne. Quel bonheur de retrouver Sheldon et sa gang de geeks! Rires assurés. Je ne manquerai aucune des ces émissions le jeudi soir 20hrs sur CTV. Je ne peux en dire autant de Grey's anatomy à 21hrs, toujours sur CTV. Malheureusement, au fil des saisons, cette excellente série s'est transformé et pas pour le mieux, les intrigues étant dignes des soaps américains d'après-midi. Je donne une dernière chance à cette émission que j'ai beaucoup aimé mais qui s'essouffle.

Hier c'était soirée Survivor, mon émission favorite. Le problème cette saison, c'est qu'il y a 3 équipes au lieu de 2, ce qui fait qu'on a moins le temps de connaître les survivants, de s'y attacher et de voir leur stratégie. Espérons qu'il y ait une fusion sous peu.

lundi 24 septembre 2012

Borgen, Varg Veum et Sookie Stackhouse

Je n'irai pas voir le film La maison au bout de la rue. Je vais attendre qu'il sorte en dvd. Trop de mauvais commentaires à son sujet et j'ai eu mon lot de déceptions niveau cinéma dernièrement. J'espère que nous aurons droit à quelques bons films d'horreur d'ici à l'halloween. Me semble que ce serait la moindre des choses...

Je suis loin d'être déçue par la nouvelle série danoise Borgen, une femme au pouvoir présentée le jeudi à 21heures sur ARTV dans laquelle une centriste très (trop?) intègre devient première ministre du Danemark. Jeux de coulisses et coups bas se déroulent au parlement alors que Birgit Nyborg prend la tête du gouvernement. Seul petit bémol: Nyborg est trop honnête et à la limite naïve face aux attaques de ses adversaires, ce qui enlève un peu de crédibilité au personnage principal. Mais la fan de culture scandinave en moi est comblée.

Il en va autrement de Varg Veum qui est à l'affiche tout de suite après Borgen. Je voudrais aimer cette série norvégienne mais il manque un petit quelque chose, une connection avec ce détective privé qui croise la police durant ses enquêtes. D'où vient cette inimitié entre Veum et les forces de l'ordre? Est-ce que Veum a une famille, un passé? Un peu plus de chair sur l'os serait bienvenue. Dommage. Je serai quand même au rendez-vous jeudi prochain, en espérant que ça s'améliore. Et je vais me mettre à la lecture des romans de Guunar Staalesen desquels la série est tirée.

Deadlocked

Ça sent la fin pour la féérique Sookie Stackhouse et son entourage de vampires et de loups garous. J'ai eu un petit pincement au coeur quand j'ai su que la série de romans se terminerait après le treizième tome, mais en lisant Deadlocked, je dois admettre que Charlaine Harris à peut être fait le tour des aventures de Sookie. Le livre est long à démarrer et c'est du déjà vu...Pourtant, il y a tellement d'avenues possibles à explorer avec tous ces personnages surnaturels et leurs caractères bouillants! Il faut dire que  Harris a crée 2 autres séries de romans ayant pour vedettes des femmes fortes et combatives durant les dernières années(Les mystères de Harper Connelly, 4 livres plutôt moyens et Lily Bard, excellente). J'espère qu'elle mettra fins aux amours tourmentés de Sookie avec panache dans Dead ever after. Notre serveuse préférée le mérite bien.

samedi 22 septembre 2012

Critique: La cabane dans les bois. Ceci n'est pas un film d'horreur.

La cabane dans les bois

Réalisation: Drew Goddard
Acteurs: Kristen Connolly, Chris Hemsworth, Fran Kranz, Jesse Williams, Anna Hutchison

Vous connaissez ma passion pour les films d'horreur. Après avoir lu plusieurs critiques fort favorables envers le long métrage La cabane au fond des bois, j'avais grand espoir de recevoir une bonne dose d'adrénaline en cette journée pluvieuse. Disons les choses comme elles sont et vous apprécierez probablement mieux ce visionnement: ceci n'est pas un film d'horreur. Une variation sur le thème de...ok, mais rien d'horrifiant.

5 amis vont passer la fin de semaine dans une cabane dans les bois, propriété du cousin d'un de ceux-ci. 5 personnalités différentes: le sportif, l'intello, la fille facile, le clown geek et...la vierge. Au même moment, 2 hommes se rendent travailler dans un bureau ultra secret.

Dès le départ, tous les clichés des films d'horreur sont réunis. Raison de plus pour se méfier. Ce que vous voyez n'est pas du tout ce que vous croyez. Mélange entre film de peur et télé réalité (oui vous avez bien lu) , La cabane dans les bois désarçonne, l'action se déroulant à 2 endroits bien différents, nous forçant à regarder le carnage d'un autre oeil...De là à voir une critique de notre société voyeuse et immunisée face à la violence quotidienne, il n'y a qu'un pas que l'on peut franchir sans hésitation. À voir si vous aimez sortir des sentiers battus.

Here comes Honey Boo Boo

Mercredi prochain sur TLC, il y aura la dernière émission de la saison de Here comes Honey Boo Boo, ovni télévisuel qui est vite devenu un de mes plaisirs coupables. Une famille de rednecks (et ils en sont fiers)  dans le Kentucky profond. Ùne mère de 32 ans obèse et son mari Sugar bear, édenté. Et les 4 filles de Mamma June: Chickadee, 17 ans et enceinte jusqu'au dents, les ados Chubbs 15 ans et Pumpkin 12 ans, ainsi que Honey Boo Boo 7 ans qui participe à des concours de mini miss. Télé réalité trash. June croit que si l'on pète, on maigrit et ne se gène pas pour parler de la beauté de ses trois mentons et ce qui s'y cache...Sans compter que la famille a adopté durant quelques temps le cochon Glitzy pour être l'animal de compagnie de Honey Boo Boo lors des concours. À mourir de rire. Si vous êtes capable de passer par dessus le malaise qui vous assaille, vous découvrirez  des gens qui s'adorent. You better redneckognize!

jeudi 20 septembre 2012

L'enfer est un restaurant de pâtes cheap

Semaine de fou! J'ai négligé mon blogue durant quelques jours. Je cours partout, de droite à gauche afin de tout faire, tout lire, tout voir et c'est impossible. Je vais donc devoir me recentrer et aller à l'essentiel. Pas facile! Voici donc ce que que j'ai en préparation pour vous. J'ai finalement reçu le dernier Charlaine Harris de la série La communauté du sud, Deadlocked. Je crois bien l'avoir terminer d'ici demain soir afin de vous en faire un compte rendu. À première vue, ça semble très intéressant. Je vais louer en fin de semaine le film d'horreur La cabane au fond des bois. Jusqu'à maintenant, je n'ai lu que de bonnes critiques à son endroit. Très hâte de  le voir. Je vais tenter d'aller au cinéma en début de semaine prochaine pour visionner La maison au bout de la rue. J'espère ne pas être déçue. Et j'attends la deuxième émission de Borgen, une femme au pouvoir et de Varg Veum ce soir sur ARTV pour vous en faire une critique. J'ai du pain sur la planche.

Hier, c'était la finale de Big Brother et le début de la nouvelle saison de Survivor sur CBS et je n'étais pas devant mon téléviseur. J'avais un souper de prévu et je ne pouvais pas me désister. Je ne vous dirai pas le nom du restaurant auquel nous sommes allé, mais sachez que je n'ai mangé que quatre bouchées de mon repas tellement la nourriture était infecte. L'enfer est un restaurant de pâtes cheap. J'étais tellement fatiguée en arrivant chez moi que je n'ai regardé que Survivor. Une chance que j'ai un vidéo neuf sur lequel je peux maintenant compter, car je risque d'enregistrer souvent durant les prochaines semaines.

Durant la première émission de Survivor Philippines, on a pu voir le retour de 3 anciens joueurs qui, durant leur saison respective, ont du quitter le jeu pour des raisons médicales. Quoi de plus épouvantable pour un fan  fini que de quitter en plein milieu de l'aventure alors que notre corps ne suit plus. C'est donc une deuxième chance ( la troisième dans un cas) qui est offerte à ces vétérans, en espérant qu'ils la saisissent...Et après ce que j'ai vu hier soir, rien n'est moins sûr. Parfois certaines personnes n'apprennent pas de leurs erreurs passées et ça semble être le cas pour Russel Swan, qui se la jouait limite dictateur avec ses coéquipiers et qui est passé à un doigt de l'élimination. Jonathan Penner s'est tout de suite mis en quête du collier d'immunité. Il en aura bien besoin, sa tribu ne semblant pas avoir de plan à long terme pour lui sur l'île. Le retour le plus surprenant, selon moi, est celui de Michael Skupin de la saison 2. Celui-ci ne m'avait pas fait grande impression lors de son premier passage à l'émission. En fait, il était un peu effrayant dans ses actions, avec un ego démesuré. J'avais ressenti un profond soulagement lors de son départ (même l'accident qui l'a mis hors jeux était assez bizarre) et je ne croyais jamais le revoir dans le jeu. Disons que je suis sceptique pour le moment. Voyons voir comment il réagira après une douzaine de jours du régime Survivor...

Chanson du jour:

I will survive de Cake. Je déteste les reprises de chanson. Mais celle-ci est fabuleuse. Rap-rock à la guitare assassine.

Coup de coeur de la semaine:

Un souper presque parfait spécial meilleures notes sur V télé. Que des hommes, des personnalités incroyables et des menus très recherchés. L'impression de regarder un téléroman. Je veux savoir la fin. Est-ce qu'Éric gagnera à sa troisième participation ou sabotera-t-il toutes ses chances avec son attitude...? On lui souhaite!

dimanche 16 septembre 2012

Premier roman et couponing

Mon cartable de coupons, indispensable lors de l'épicerie.

Certaines journées, les réseaux sociaux regorgent de commentaires haineux et deviennent moins intéressants à fréquenter. Entre les élections qui viennent de se terminer, l'attentat qui a suivi et les tensions linguistiques qui en ont découlé, certaines personnes ont la mèche courte. Ajoutez à cela un film anti-islam qui enflamme les passions et on est au bord de l'explosion. La peur de l'autre et la haine s'affiche sans honte, parfois à la limite de la violence et c'est effrayant. J'avais donc prévu d'écrire un texte sur le sujet, choquée que j'étais de lire autant de propos démesurés. Mais je me suis rappelé que j'avais crée ce blogue pour partager mes bonheurs et non pas mon désarroi face à l'imbécillité.

Ce qui m'emmène à vous parler de mon premier livre, qui sera un roman policier se déroulant sur la rive-sud de Montréal. J'ai déjà trouvé le titre depuis longtemps: Longueuil sur mer, avec, écrit en dessous en plus petit, Longueuil by the sea, lien évident à la loi 101. Ne croyez pas ici à une référence à la chanson Repentigny by the sea des Cowboys fringants. J'ai choisi ce titre pour plusieurs raisons, la première étant que mon livre traitera de l'environnement, la langue et de la politique. De plus, c'est une expression couramment utilisée par les gens du 450 de ma génération et Longueuil sera presque un personnage du livre. Comme je suis plutôt lente en ce qui a trait à l'écriture et que je suis perfectionniste, ne vous attendez pas à lire le produit fini sous peu (probablement 6 mois) mais vous aurez peut-être le loisir d'en découvrir quelques bribes sur ce blogue:)

Couponnage ou le couponing

Grande amatrice de télé, j'ai découvert l'art du couponnage en regardant l'émission Extreme couponing sur TLC. Étant travailleur autonome et célibataire, j'ai découvert rapidement les bienfaits des coupons sur mon portefeuille et mon garde-manger. Je n'ai absolument aucune honte à les utiliser, le prix de la nourriture et de bien d'autres choses augmentant bien plus rapidement que le salaire de la classe moyenne. Le principe est simple: appliquer les coupons sur des articles quand ils sont au plus bas prix, les rendant  presque gratuits. Contrairement aux États-Unis, la gratuité est très rare, les épiceries québécoises commençant à peine à s'adapter au phénomène des coupons.

J'entends des voix qui s'élèvent, car j'ai plusieurs connaissances adeptes de la simplicité volontaire ou qui ne veulent simplement pas jouer le jeu des grandes corporations. J'ai choisi de ne pas m'endetter et d'acheter mieux, respectant ainsi mon petit budget. De plus je n'achète jamais de choses que je n'utiliserai pas, même si j'ai des coupons pour cet article. Et entre vous et moi, payez 8$ pour du savon ou 2$ pour le même produit après couponnage, le choix est assez simple.

Voici quelques sites intéressants si vous voulez connaître l'univers du couponing:

On magasine, site québécois super bien fait et très pratique pour se tenir au courant des nouveau coupons http://www.onmagasine.ca/

Les principaux sites donnant des coupons: save.ca http://save.ca/francais/ , Gocoupons http://www.gocoupons.ca/ , Websaver https://www.websaver.ca/en_ca/ et P&G https://www.brandsaver.ca/fr_ca/coupons/ .

Bonnes économies!





samedi 15 septembre 2012

Critique: Blanche-Neige et le chasseur.

J'avais décidé de regarder un film d'horreur aujourd'hui. Mais celui que je voulais ne sortant que mardi, j'ai loué Blanche-Neige et le chasseur réalisé par Rupert Sanders, mettant en vedette Kristen Stewart et Charlize Theron. J'avais lu quelques articles sur le sujet, donc je savais à quoi m'attendre mais la déception fut quand même au rendez-vous. J'espérais que le personnage de la reine soit assez percutant pour donner du tonus au long métrage. Mais ce ne fut pas le cas.

C'est l'histoire classique de Blanche-Neige et les 7 nains, à quelques variations près. Le roi se fait assassiner durant sa nuit de noce par sa nouvelle épouse, laissant aux mains de celle-ci la jeune Blanche-Neige. La nouvelle reine ne vieillit pas, se nourrissant de la beauté des femmes du royaume. Jusqu'au jour où le miroir magique lui apprend que la princesse captive au coeur pur est maintenant plus belle qu'elle. Elle engage un chasseur alcoolique et limite suicidaire pour rattraper la jeune fille qui a réussit à s'échapper du château. Mais il ne peut se résoudre à la remettre à sa majesté, après avoir apprit la réelle identité de la fuyarde. La fille du roi étant toujours vivante, l'espoir renaît dans le royaume.

Le personnage de la reine n'est absolument pas horrifiant. C'est une femme hystérique...Et Charlize Theron roule des yeux inlassablement tout en criant. On repassera. Kristen Stewart est égale à elle même. On a l'impression de voir Bella habillée en vêtements médiévaux. Et elle court constamment, pleine d'énergie malgré le fait qu'elle a été recluse durant plusieurs années. Bonjour la crédibilité. Le chasseur est joué par Chris Hemsworth. Sa ressemblance avec Brad Pitt dans Troy est frappante et c'est limite dérangeant.

Il y a des longueurs et des incongruités dans ce film. Blanche-Neige se fait attaquer par la forêt magique mais le chasseur et les hommes de la reine y entrent comme dans du beurre et attrape la princesse en un instant. Ce genre de détail fait décrocher du récit. Un soin tout particulier a été apporté aux effets spéciaux et le visuel du film est très beau. Mais on a un peu l'impression d'être dans Le seigneur des anneaux. Avec un beaucoup moins bon scénario et des acteurs mal dirigés. Pour les fans de Stewart ou  Theron seulement.

Pour les potineux, c'est ce film qui a mit fin au couple Stewart/Pattinson Des photos de la jeune femme et du réalisateur  ayant fait surface, elle a avoué avoir une liaison avec lui. La femme de Rupert Sanders jouait la mère de Blanche-Neige dans le film.





vendredi 14 septembre 2012

Télé-réalité.

Je vais devoir me mettre à la télé numérique. Mon vidéo s'est arrêté en plein milieu de l'enregistrement de Borgen, une femme au pouvoir sur ARTV. Une chance que ça passe en reprise ce soir à 22h30. Par contre, je n'ai pas manqué la première de Varg Veum, le détective privé norvégien. Je n'ai pas encore lu les romans de Gunnar Staalesen dont la série est tirée mais je vais m'y mettre au plus tôt. ARTV nous a fait une belle surprise en programmant coup sur coup 2 émissions scandinaves. La fan des pays nordiques en moi est comblée.

De plus, j'ai de nombreux dilemmes en ce moment. Comme c'est la rentrée télévisuelle, j'ai envie de tout découvrir. Sans enregistreur numérique, je dois faire des choix déchirants...et je n'ai pas envie! Et les télé-réalité américaines n'ont pas encore commencé! Bon, ok, il y a The Voice et The X factor, mais ça ne me dérange pas trop de n'en voir qu'une partie. Après les auditions, je trouve que le concept des 2 émissions s'essouffle et je perds tout intérêt. Un gros dommage même si je trouve génial que Simon Cowell ait recruté Britney Spears comme juge. Bon coup de marketing de sa part.

Les 2 incontournables du genre sont Survivor, qui commence le 19 septembre sur CTV et The amazing race qui débute le 30 septembre sur CBS. Survivor c'est le must des télé-réalité (avec Big Brother mais cette émission se passe durant l'été et la saison tire à sa fin la semaine prochaine). Je ferme le téléphone, le cellulaire et je ne réponds pas à la porte lorsque celle-ci joue. Je discute avec les anciens naufragés sur les réseaux sociaux et je me tiens au courant avec des sites comme http://www.realitynation.com/. Le concept est simple: une douzaine de personnes divisées en 2 équipes doivent survivre aux intempéries, à la faim ...et à leurs coéquipiers. À la suite d'une compétition, l'équipe perdante doit éliminer  un de ses membres. Stratégie et habilités sociales sont nécessaires pour durer dans ce jeu extrêmement éprouvant autant mentalement que physiquement. Je m'en confesse, je suis une accro.

Ce que j'aime avec The amazing race, c'est le jeu bien sûr mais aussi le fait que plusieurs vedettes d'autres télé-réalité créent des équipes pour y participer. Intéressant la saison dernière de voir le couple Brandon/Rachel qui s'est formé dans Big brother faire un retour dans la course. Au lieu d'être cloîtrés dans la maison, on les voit découvrir de nouveaux pays à la vitesse grand V, participer à des épreuves physiques et avoir des relations tendues avec les autres duos. Du bonbon.

Dans un autre style, il y a Dancing with the stars qui commence le 24 septembre sur CTV. Et ce sera une saison de All stars! Plusieurs anciens champions des années précédentes ainsi que des favoris du public viendront danser afin de gagner le fameux trophée mirror ball. Disons que c'est un de mes plaisirs coupables:)

Il y a aussi American Idol, la première compétition de chanteurs, celle qui a démarré le genre aux États-Unis. Mais depuis le départ de Simon Cowell et Paula Abdul, le coeur n'y est plus. Les juges prennent de plus en plus de place et, opinion personnelle, les participants sont moins bien encadrés, donnant des performances beaucoup moins intéressantes. Maintenant que Jennifer Lopez et Steven Tyler ne font plus partie de l'équipe, de nouveaux juges feront leur apparition, dont Mariah Carey...Disons que cette saison,qui débute au mois de janvier prochain,sera intéressante à regarder.

Chanson du jour:

Bamboula de Les trois accords sur leur prochain album J'aime ta grand-mère. Mélange de rock et d'absurde. Ça promet. Vous pouvez l'entendre sur http://www.lestroisaccords.com/


mardi 11 septembre 2012

Rentrée littéraire automnale.

Le prédicateur de Camilla Lackberg Actes sud, Mort de peur de Charlaine Harris Flammarion Québec, Harry Potter et les reliques de la mort de J.K. Rowling Folio junior.

Finalement, je vais avoir de la nouveauté à lire! Plusieurs romans d'auteurs populaires arrivent en même temps en cette rentrée littéraire automnale. Commençons par le plus attendu: le premier roman post Harry Potter de J.K. Rowling sera sur nos tablettes le 27 septembre en anglais et le 1er octobre en français. Une place à prendre semble avoir un petit côté roman policier puisqu'il y aura un mort dans une petite ville anglaise. Très hâte de voir la transition de Rowling de la littérature pour ados à celle pour adultes. J'ai de grandes attentes!

Le 12e tome de la Série Sookie Stackouse par Charlaine Harris , Deadlocked, est déjà disponible en anglais et j'attends ma copie qui devrait arriver d'ici quelques jours. La version française, Mariage mortel devrait être disponible le 24 octobre. J'adore les aventures de Sookie et de ses vampires! Des romans populaires de qualité, sexe, sang et surnaturel à la sauce adulte. Du bonbon dans le genre. Harris a 2 autres séries en cours et je vous en parlerai dans un futur texte. Pour info, la majorité du temps je lis les livres en anglais et en français. Quand les romans sont bons, j'ai envie de connaître l'intrigue le plus rapidement possible et j'aime aussi lire le style de l'auteur dans sa langue maternelle. Si je pouvais lire en suédois, je serais aux anges:)

La sirène de Camilla Lackberg est maintenant disponible. C'est le 6e roman policier mettant en vedette Erika Falck et son conjoint Patrik Hedström. Un homme disparaît et est retrouvé mort 4 mois plus tard. Un ami d'Erika reçoit des menaces de mort et un autre cadavre est découvert. Je devrais l'avoir entre les mains d'ici 2 semaines.

Dans un autre genre, Shadow of night, la suite de Le livre perdu des sortilèges de Deborah Harkness, sort aujourd'hui. Histoire d'amour entre une sorcière et un démon sur un campus universitaire alors que les 2 sont à la recherche d'un livre puissant. Fleur bleu, un peu éparpillé et qui n'évite pas  les clichés du genre. Mais assez bien écrit pour donner une chance au 2e livre. Je vous en redonne des nouvelles.

Comme vous le voyez, je serai assez occupée côté lecture durant les prochaines semaines. Sans compter que la nouvelle saison télé vient de débuter et qu'on aura notre lot de films d'horreur au ciné avant Halloween. Beaucoup de sujets pour mon blogue et je ne m'en plaindrai pas. J'adore!

Chanson du jour:

Move like Jagger de Maroon 5 avec Christina Aguilera. La nouvelle saison de The voice à commencé hier sur NBC et Adam Levine et Aguilera y sont encore juges. J'aime les auditions à l'aveugle mais je trouve que l'émission perd de son piquant par la suite.





dimanche 9 septembre 2012

Wallander le grand.

L'homme inquiet par Henning Mankell Éditions du seuil

J'aime beaucoup les polars scandinaves. J'ai commencé à m'y intéressé après avoir lu un article sur le personnage suédois Kurt Wallender et depuis j'en ai toujours un à porté de la main. J'ai découvert Arnaldur Indridasson d'Islande, Jo Nesbo de Norvège,  Camilla Lackberg de Suède et bien d'autres. Mais j'ai gardé une préférence pour le policier bourru d'Henning Mankell, qui a malheureusement tiré sa révérence. Et pas de la meilleure façon.

Dans le roman l'homme inquiet, Wallender mène sa dernière enquête. Il pèse sur le livre toute la fatigue du personnage, et celui de l'auteur...Le policier a des problèmes de santé, des absences et des pertes de mémoires. L'ambiance est lourde et l'on ne voit pas d"issue pour notre héros préféré, ce qui est confirmé durant l'épilogue, l'auteur nous transportant dans le futur de celui-ci. Une manière facile de se débarrasser d'un personnage phare qui a marqué la littérature populaire suédoise. Décevant au possible. Le grand Kurt Wallander aurait  mérité une meilleure sortie.

D'autant plus dommage que son roman policier suivant, Le chinois, est fort inégal. La juge Birgitta Roslin s'intéresse à un massacre lorsqu'elle apprend que les parents adoptifs de sa mère sont au nombre des victimes. Le caractère du personnage est plutôt mal défini, la juge prenant des décisions douteuses qui pourraient la mettre en danger. Le roman perd de son intensité lorsque Roslin voyage en Chine, l'auteur faisant dévier le récit pour nous donner un cours d'histoire sur le communisme chinois. Soupir. On espère mieux lors de la prochaine aventure de la dame.

Au Québec, on a eu droit à 2 séries mettant en vedette Kurt Wallander diffusées sur Télé Québec, l'une, suédoise, avec Krister Henriksson et l'autre, britannique, avec Kenneth Branagh. Une autre adaptation existe, non disponible ici, mettant en vedette Rolf  Lassgard.

Chanson du jour:

Louxore j'adore de Katrine sur l'album Robots après tout (2005). Vers d'oreilles assuré. Brillante pop hallucinée.








vendredi 7 septembre 2012

Roman d' héroïque fantasy

L'erreur de l'épouvanteur, par Joseph Delaney Bayard Éditions jeunesse 2009, (livre 5)

Durant mon adolescence, j'ai développé une passion pour les livres de science/héroïque fantasy. Je possédais les 25 premiers tomes de la série Lancedragon et j'avais toujours un roman de Marion Zimmer Bradley sous la main. J'ai même acheté une édition spéciale du Seigneur des anneaux...que je n'ai jamais lu, ce qui constitue un crime de lèse majesté pour les puristes du genre. Adulte, je n'ai pas perdu le goût du surnaturel et je me laisse souvent tenter par de la littérature jeunesse, même si parfois la qualité de l'écriture et le genre de l'aventure devrait plutôt attirer un lectorat plu âgé.

La série de L'épouvanteur de Joseph Delaney tombe dans cette catégorie. Comptant 10 romans (8 en français pour le moment) et 2 livres hors-séries, l'auteur nous fait vivre le combat contre le mal de Tom Ward, 7e fils d'un 7e fils, et de son maître, l'épouvanteur John Gregory. Le jeune homme est apprenti pour remplacer Gregory dans son dangereux métier. Il feront la connaissance de différentes sorcières, dont Alice qui combattra sa nature profonde pour rester auprès de Tom.

Contrairement aux personnages usuels de ce genre de récit, ils ne sont pas clairement bons ou mauvais. Le trio poursuivra des créatures maléfiques qui deviendront leurs alliés plus tard durant l'aventure. La mère de Tom a un passé surprenant dont on ne se serait jamais douté. Le bien et le mal se confrontent et se côtoient créant des héros aux personnalités complexes. D'où l'attrait de la part de lecteurs plus mûrs.

Les livres de Joseph Delaney se dévorent littéralement en un jour ou 2. On ne parle pas ici de littérature adulte à la trame complexe mais bien de romans d'aventure de grande qualité pour ados. Le 8e tome est sorti il y a peu et j'attends avec impatience les prochains. Je me demande ce que deviendraient l'épouvanteur et son apprenti entre les mains d'un excellent réalisateur...:)

Film du jour:

Antéchrist de Lars Von Trier (dont je vous parlais hier) à minuit dix sur ARTV. Pas son film le plus "grand public". Âme sensible s'abstenir. Même moi, je ne peux regarder certaines scènes trop brutales.

Chanson du jour:

The maker de Daniel Lanois sur l'album Acadie(1989). Le disque au complet est fa-bu-leux.




jeudi 6 septembre 2012

The Kingdom 1 et 2 de Lars Von Trier

The Kingdom 1 et 2 de Lars Von Trier 1994-1997


Entre 2 sorties au cinéma et la lecture de nouveaux romans, je veux vous faire découvrir mes coups de coeur, ce qui vous donnera une bonne idée des sujets à venir sur ce blogue. J'essaie d'avoir l'esprit le plus ouvert possible culturellement. Ainsi, si vous avez des suggestions, ne vous gênez pas. J'en prendrai bonne note.

The Kingdom, ou Le royaume en français au Québec, est une série danoise  réalisée par Lars Von Trier. L'utilisation de la caméra à l'épaule et le ton sépia des images jettent les bases de ce qui serait plus tard pour Von Trier le Dogme95, un style cinématographique dépouillé et réaliste, afin de réagir aux grosses productions américaines.

Des évènements inquiétants se passent à l'intérieur de l'hôpital le Royaume. Madame Drusse, qui se prétend médium, rend souvent visite à son fils qui y travaille. Elle ressent la présence d'esprits et décide de se faire admettre au Kingdom sous de faux prétextes afin de comprendre ce qui s'y passe. Mais d'autres phénomènes bizarres apparaîtront, plongeant le Royaume, ses médecins et ses patients aux portes de l'enfer.

Chaque épisode se termine avec le réalisateur habillé en complet, philosophant sur ce qui vient de se passer. Le discours prend toujours fin avec la phrase: "Combattez le bien par le mal" et un signe démoniaque, le tout prenant place devant un lourd rideau, comme si nous venions d'assister à la fin d'une pièce de théâtre.

Cette série est un classique, méritant d'être vue non seulement par les gens qui apprécient le fantastique mais aussi par les amoureux du cinéma. Kirsten Rolffes en madame Drusse est absolument fabuleuse. The Kingdom  a été adapté par Stephen King pour les États-Unis, mais je ne l'ai pas encore regardé.

Chanson du jour:

La solution par Pépé sur l'album 100% boeuf. Simple et appropriée avec tous les évènements qui secouent socialement le Québec.

mercredi 5 septembre 2012

Classique de l'humour: Roseanne

Roseanne saison 1. 2005 Carsey Werner distribution

Mon blogue s'appelle J'adore aujourd'hui. Mais dans le cas présent, il pourrait simplement s'appeller J'adore!!!. Je suis une fan finie de l'humour de Roseanne (Roseanne Barr). Je regardais toutes les reprises de ses émissions alors que j'étais au cégep et que je devais étudier jusqu'à tard dans la nuit.
Dire que je connais chaque épisode par coeur est un euphémisme...Oui, j'ai un côté un peu geek et je l'assume complètement. Alors quand j'ai su que les 9 saisons de Roseanne sortaient en DVD, je ne me possédais plus:)

La carrière de Roseanne ne se limite pas à sa série télé. Elle a tour à tour été humoriste, auteur, productrice, réalisatrice et même candidate aux prochaines élections américaines sous la bannière du Peace and freedom party. Disons que cette femme n'a jamais fait dans la dentelle et ne fera sans doute jamais l'unanimité. Mais elle à certainement marqué la télévision américaine avec sa famille de "blue workers" à l'humour décapant qu'elle dépeint dans Roseanne.

Dans la petite ville de Landford, Illinois, Dan et Roseanne Conner élèvent leurs 3 enfants avec leurs salaires d'ouvriers. Jackie, la soeur célibataire de Roseanne est toujours dans les parages. Simple comme scénario? Nop! Barr voulait représenter la famille typique américaine en y ajoutant une touche (une louche!!!) de féminisme. Le couple est obèse, travaille sans relâche pour joindre les 2 bouts et les 2 personnages ont des problèmes relationnels avec leurs parents. Rose a un caractère en acier trempé, distillant son humour acide sur tous les membres de sa famille et de sa communauté. Sous sa carapace de tigresse intransigeante, son amour pour sa famille est sans borne. Elle est une fière réprésentante de la classe moyenne mais elle ne se pose jamais en victime de la société.

On ne peut parler de Roseanne sans souligner l'incroyable talent de Laurie Metcalf pour la comédie. Elle est hilarante dans le rôle de Jackie, l'éternelle célibataire aux nombreux amants, qui se cherche une carrière et qui déteste sa mère. Un des meilleurs personnages de fille de la télé. Elle joue maintenant avec brio la mère de Sheldon Cooper dans The big bang theory sur CTV.

La série a souvent dérangé par les sujets qu'elle abordait: racisme, homosexualité, lutte des classes, drogues, politique. C'est d'ailleurs dans sa neuvième année, alors que les Conner gagnent à la loterie, que l'émission perd toute sa saveur. Même l'humour ne fait plus mouche, tombant de plus en plus dans le ridicule. Une triste fin pour une émission qui aura duré près d'une décennie. Reste les 8 premières saisons pour se dilater la rate intelligemment. Un must !

Chanson du jour:

Ça ira Les Breastfeeders sur l'album Déjeuner sur l'herbe (2004). Du gros rock et le refrain qui reste en tête longtemps. Parfait pour se donner de l'entrain.

Émission du jour:

Here comes Honey Booboo sur TLC à 22hrs. Plaisir vraiment coupable. J'écrirai sur le sujet dans un avenir proche. Un ovni télévisuel.

lundi 3 septembre 2012

Film La possession, ou le syndrome de la bande annonce.

 
Je vous avais annoncé il y a quelques jours que j'irais voir le film d'horreur La possession du réalisateur  Orne Bornedal et le peu d'attente que j'avais à son égard. Je m'attendais quand même à un minimum de frayeur ou à tout le moins à quelques sursauts de surprise... Rien de tout cela. Parlons plutôt ici de déception.

J'aimerais pouvoir dire que le film est médiocre mais ça serait faire part  de beaucoup de mauvaise foi. En fait, le défaut majeur de ce long métrage est de manquer cruellement d'orignalité. En empruntant à gauche à droite à certains classiques du genre (L'exorciste, Le cercle), le film ne trouve jamais sa voie. Et ce n'est pas un démon  Dybbuk et un rabin qui changeront les choses. Même la musique semble tout droit sortie de Jaws. Sans parler de l'apparition du démon qui a un petit air de famille avec le gollum du Seigneur des anneaux...

Le scénario  ne s'éloigne pas du b.a.-ba de tout bon film d'épouvante. Un couple fraîchement divorcé (Jeffrey Dean Morgan et Kyra Sedgwick) se partage la garde de leurs 2 filles Emily (Natasha Calis ) et Hannah (Madison Davenport). Lors d'une vente de garage, le père de famille cèdera à sa plus jeune fille et lui achètera une boîte mystérieuse gravée d'inscriptions en hébreux. Mais la boîte contient un locataire qui prendra possession d'Emily, forcant les parents à faire appel à un rabin pour officier un exorcisme.

Kyra Sedgwick est sous-utilisée dans le rôle de la mère dépassée par les évènements. Et la jeune Natasha Calis a le devoir ingrat de jouer la possédée, mélange de Lynda Blair dans L'exorciste et d'Avril Lavigne pour le look. Jeffrey Dean Morgan tire bien son épingle du jeu durant la première partie du film mais les choses se gâtent un peu pour lui lors de la montée dramatique. On peut s'imaginer ce qu'aurait pu donner ces comédiens avec une meilleure direction d'acteurs (soupir). Et j'oublais le vent, tellement omniprésent  qu'il pourrait avoir son nom dans le générique de fin comme annonciateur de la présence du mal. Tous les moments de frayeur sont télégraphiés à l'avance, nous enlevant le peu d'effets de surprise qui aurait pu nous rester.

Les effets spéciaux sont bien réussis et la facture visuelle du film est fort belle. On sent un réel désir de bien faire de la part du réalisateur mais le tout est bien paresseux. En fait, La possession souffre du syndrome de la bande-annonce: les meilleurs moments y sont condensés afin de nous attirer en salle. Vraiment dommage.

Chanson du jour:

The Times They Are a-Changin' de Bob Dylan. Parce que je lis la biographie de Steve Jobs, grand adorateur de Dylan et que cette chanson est citée à plusieurs reprises dans le livre.